La Société Publique des écoles de Marseille vient de publier un appel d’offres pour se faire assister sur ce qu’elle devrait normalement faire citoyen-ne-s-de-marseille.fr/wp-files/eg-tr… … ça sent la panique et l’accident industriel, nous en profitons pour faire un point sur l’activité de la SPEM. 
10 réponses à “La Société Publique des écoles…”
83 écoles sur les 184 prévues sont actuellement en programmation au sein de la société publique, la SPEM, cela représente 48 projets de travaux. Et oui, la ville utilise toujours le flou artistique Gaudinesque qu’un projet englobe souvent 2 écoles (élémentaire, et maternelle).
Sur ces 48 projets, seuls 21 marchés ont été lancés, la SPEM accuse du retard dans son fonctionnement. Et dire que l’année prochaine, nous doublerons le nombre de projet … Elle n’absorbe pas le travail, c’était prévisible, surtout avec les 15 opérationnels prévus.
Sur les 21 marchés lancés, 6 marchés avaient été lancés avant le début de la SPEM.
Les MGP sont favorisés pour les reconstructions de grands groupes scolaires, alors que les réhabilitations, travaux plus risqués, sont en marchés allotis (loi MOP) !
Allez comprendre…
Même là, l’ingénierie de la SPEM n’est pas au rendez-vous, alors que les travaux de réhabilitation auraient mérité une mesure de la performance contrairement à des construction neuves, et bien non … la SPEM a décidé de faire l’inverse… bravo les gars !
Donc nous résumons :
* le neuf « simple » et sans risque pour les entreprises générales en MGP couteux.
* les réhabilitations compliqués pour les maitrises d’œuvres et PME en marchés allotis.
Exception faite sur l’école Nationale qui est la seule reconstruction d’école que la SPEM a décidé de faire en marché alloti, quand on connait les risques de l’opération du fait de l’emprise du foncier, là encore, cette opération risquée ne se fera pas en MGP. Bref…
Nous rappelons que les MGP sont adossés d’un contrat d’entretien et de maintenance fort heureusement « que » de 5 ans , mais que nous paierons au prix fort alors même que les écoles concernées seront neuves.
Nota : FIN INFRA, le conseilleur fou de la ville en voulait pour 20 ans !
Nous dénonçons le marché de partenariat, PPP, que la ville a signé entre la ville et la SPEM, rédigé et validé par FIN INFRA. Nous avons déposé un recours contre cet accord cadre, que chacun se rassure, si nous gagnons, cela n’annulera pas les marchés en cours.
Nous mettrons ainsi un terme à ce que le gouvernement voulait déployer à grande échelle sur toutes les grandes villes, à savoir faire rénover le bâti scolaire à prix forts au profit des majors du BTP, financé par les contribuables et géré par des Sociétés Publiques opaques.
A suivre …. https://t.co/xgEW19WMaM