A lire dans @lamarsweb du jour, la Ministre vient d’effectuer une visite chez Pronote, l’éditeur du logiciel qui gère une grande partie des ENT des établissements scolaires en France. Visiblement épatée par leur projet d’intégrer l’IA dans l’éducation. Mais à quel prix ?
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L’idée ? L’IA devrait « mieux » décider pour nos enfants, en se basant sur leurs données personnelles. Est-ce vraiment cela l’avenir de l’éducation ? Confier à des algorithmes les décisions sur l’apprentissage et l’avenir de nos enfants ?
Pendant ce temps, dans nos écoles, les vrais besoins sont toujours là : des classes surchargées, des enseignants absents non remplacés, des locaux vétustes… Et là, aucune IA ne pourra régler ces problèmes sans décisions humaines et politiques.
Pourquoi ne pas investir là où c’est nécessaire ? Des classes de 19 élèves, des remplacements d’enseignants immédiats, des conditions de travail dignes pour tous. Est-ce si difficile à comprendre sans IA ? #IA #École
Ironie supplémentaire : l’utilisateur de Pronote, qu’il soit élève, parent ou enseignant, ne peut même pas facilement extraire ses propres données personnelles. Elles sont enfermées dans un système. Où est la transparence dans tout ça ?
Exemple : impossible pour les parents d’extraire simplement la liste des absences non remplacées avec les motifs. Pourtant, ce sont des données clés pour comprendre et agir sur la gestion des classes ! Pourquoi à votre avis cette impossibilité ? #Éducation #Absences #Transparence
Il est désolant de constater que l’État renonce à toute souveraineté dans l’Environnement Numérique de Travail (ENT), préférant s’en remettre à des entreprises privées comme Pronote. Et en plus, on s’en félicite ? L’éducation publique mérite mieux qu’une privatisation déguisée.