L’école Bellevue, située dans un quartier parmi les plus pauvres d’Europe, doit être rénovée. Solution proposée ? Déplacer une partie des élèves dans l’école vétuste de Ruffi (1,5 km), et laisser l’autre moitié dans des conditions dégradées. Durée : 4 ans.
Une alternative existe pourtant : utiliser les locaux vides de la Cité internationale Jacques Chirac, située à 650 m, un établissement élitiste financé par de l’argent public, mais réservé à 80% à des élèves hors secteur.
Cette « vitrine » accentue la précarité des écoles environnantes en y prélevant les meilleurs élèves, aggravant l’homogénéité sociale et scolaire des autres établissements.
Pourquoi refuser cette solution ? Car cela retarderait le remplissage de cette vitrine d’excellence. Une décision idéologique qui priorise l’élitisme sur les besoins réels des habitants.
Les familles de Bellevue incarnent un réel social que l’on veut ignorer. En dénonçant cette injustice, elles révèlent une politique de classe déguisée en méritocratie.
Mettons en lumière leurs luttes et leurs besoins !
Laisser un commentaire