Avez-vous compris que la ville a fait un marché de partenariat entre la ville et la Société Publique des Écoles Marseillaises ?
Avez-vous compris que la ville a fait un marché de partenariat entre la ville et la Société Publique des Écoles Marseillaises ?
18 réponses à “Avez-vous compris que la ville…”
Alors pour résumer : un marché de partenariat est un contrat contraignant, avec des performances attendues et un périmètre qui va au-delà de la « simple » construction ou rénovation, mais qui intègre aussi la maintenance et l’entretien.
Et que ce niveau d’exigence mis dans ce contrat entre la ville et la SPEM, rejaillira de fait sur les contrats avec les entreprises du btp qui devront assurer le même niveau de performance et le même périmètre… voilà CQFD.
Nous ne pouvons que nous incliner devant la puissance des influenceurs qui nous ont envoyé droit dans le mur des PPP. Nos petits doigts nous disent que les personnes recrutées à l’époque par le grand Domnin Rauscher n’y seraient pas étrangères.
Elles avaient tenté le coup en 2017 avec les PPP, elles ont réussi leur coup en 2023. Joli l’artiste.
Certains n’ont toujours pas compris le piège, et ne cessent de répéter qu’il n’y a pas de doctrine entre faire de la loi MOP ou de MGP… bah non les gars, la doctrine elle est inscrite dans l’accord-cadre. Et la massification des travaux ne pourra qu’accentuer le processus.
Allez on décortique… d’abord comment M. X a convaincu sur le choix technique d’un marché de partenariat, et bien en premier par l’évaluation des risques et une bonne salade de tirages aléatoires avec la vinaigrette de monte-carlo (seuls les statisticiens comprendront)…
Et ça tombe bien, aucun des élus n’est statisticien. Bref, c’est comment démontrer par des lois de probabilité que la réalisation en loi mop est plus risquée qu’en marché de partenariat. Allez on s’y plonge …
Tout d’abord une évaluation (au doigt mouillé) à coup de gros XXX pour exprimer l’exposition aux risques découlant du mode de réalisation, appréciez : en résumé, les services techniques de la ville sont des manches et sont incapables de gérer des projets… ça part bien … https://t.co/9IuLUVhkS7
Et puis c’est tout en fait … une fois ces XXX mis dans le tableau, la personne qui a rédigé l’évaluation indique que pour la seconde partie de l’analyse qui concerne les delais et coûts financiers, on laisse tomber la loi MOP, parce que… hein … c’est trop nul la loi mop ! https://t.co/DaVNwTZrsO
Et voilà… emballé c’est pesé… exit les marchés allotis (dits loi mop). Alors la suite est sans surprise : toujours la même évaluation fantasque avec des statistiques dont les origines sont inconnues et qui aboutissent à dire : https://t.co/FxJQcYjUPU
Voilà, ni vu ni connu, clic clac l’affaire est dans le sac, et la ville décide alors de faire un PPP « Partenariat Public Public ! » comme cancanne notre élu aux bons mots. Sauf que… les travaux à la fin c’est le privé qui les fait, en l’occurrence les majors du BTP.
Et elles feront au-delà de construire et rénover, elles feront galement l’entretien, la maintenance, et le GER… oui du GER pour ceux qui connaissent, cela signifie tout simplement que ces marchés seront passés sur de longue durées.
Alors voilà, virez les PPP par la fenêtre, ils vous reviennent par la cheminée… petite précision : les 1,2Md€ se transforment en 1,6Md€, par les coûts de fonctionnement de la spem, les coûts d’entretien, maintenance, GER et financiers, surplus payés que par nous marseillais. https://t.co/yzeXd6QfD0
Allez dernier tableau de chiffres que les élus ont voté en février : les 2 premières colonnes représentent le coût initial de 1,2Md€, les autres le surplus. La redevance annuelle que nous paierons à la spem pourra alors monter jusqu’à 70M€… voilà voilà… sur plus de 30 ans! https://t.co/i4R662Q2uS
Notre avis (même si personne nous le demande) : la Ville s’est faite embarquée dans une massification de travaux, qu’elle utilise pour justifier le marché de partenariat. Nous allons vers une catastrophe industrielle et financière par ces choix et la massification de travaux.
Petit point sur la massification : Vague 1 concerne les projets en cours qui sont transférés à la SPEM.
Vague 2 : 29 écoles
Vague 3 : 48 écoles
Vague 4 : 64 écoles….
Avec à chaque fois des travaux en milieu occupé, des opérations tiroirs, de la concertation, etc etc … https://t.co/V39G1cN98r
Et des majors du btp qui ne sauront plus où donner de la truelle … bref … vous êtes prêts ?! https://t.co/mMahvTgbcm
Le plus important dans tout ça et le plus grave, c’est que malgré ces centaines de millions d’euros d’investissement, il n’y aura aucun retour d’expérience vers la ville. Nous aurions pu espérer que cela participe à renforcer l’ingénierie de la ville, bah non, nada… https://t.co/fWrdiSjEaz